D'origine irlandaise, Fiacre (en irlandais Fiáchra, en latin Fiacrius, Fiacrus ) est le fondateur, sans doute au VIIe siècle, d'un monastère proche de Meaux qui plus tard prit son nom et devint le centre d'un pèlerinage réputé.[1]
Vénéré en Brie depuis le haut Moyen Âge, patron des jardiniers, mais aussi saint guérisseur spécialiste du fic (hémorroïdes), des chancres et des cancers, Fiacre fut un des saints les plus populaires de France. De nombreuses églises et chapelles, non seulement en France, mais aussi en Belgique et en Rhénanie, possèdent encore une statue plus ou moins rustique de ce moine à scapulaire et capuchon, l'air grave et parfois extatique, tenant une bêche dans sa main droite et un livre dans la gauche. Une iconographie foisonnante - miniatures, gravures, images de dévotion, enseignes, médailles et méreaux…- a soutenu son culte pendant des siècles. Ce personnage pieux et secourable, proche des fidèles et qui, dans sa représentation, allie les symboles du travail et de l'oraison a manifestement séduit. Depuis le Xe siècle au moins, on célébrait traditionnellement sa fête le 30 août. Le pèlerinage et le culte
Fiacre, patron des jardiniers, est un saint qui a joui d’une popularité exceptionnelle en France. On compte 522 statues de ce saint, généralement représenté avec une bêche, dont 229 antérieures au XVIIe siècle. Dans la Somme a Esclainvillers le patron est Saint fiacre, l 'eglise possede sa satue et une relique : le bras se St fiacre mais il n 'est plus visible au village.