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 SIDA ce qu'il faut savoir !

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Jackynou
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Jackynou


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MessageSujet: SIDA ce qu'il faut savoir !    SIDA ce qu'il faut savoir !  I_icon_minitimeJeu 9 Sep - 15:18

SIDA ce qu'il faut savoir !


Comment risque-t-on de se contaminer ?
- les rapports sexuels non protégés avec pénétration vaginale, anale ou buccale
- les échanges sanguins, notamment par l’intermédiaire d’une seringue (partage de matériel d’injection en cas d’usage de drogues injectables, piqûre accidentelle chez un professionnel de santé, transfusion de sang avant 1985)
- transmission de la mère à l’enfant pendant la grossesse ou l’allaitement.

La transmission par des contacts sexuels sans pénétration (contact bouche-sexe féminin, bouche-anus, frottements des sexes sans pénétration) ou par de simples blessures (sans l’intermédiaire d’une seringue), est exceptionnelle.
Toutes les autres situations sont sans risque.
La peau est une barrière infranchissable pour le virus.Le virus vit à l’intérieur de certaines cellules du corps, qui sont présentes dans les sang et les secrétions sexuelles. C’est un virus humain, qui ne peut se transmettre que d’un humain à un autre. Pour qu’une transmission puisse avoir lieu, il faut que plusieurs conditions soient réunies :

- le virus doit pouvoir « sortir » de la personne infectée : cela ne peut se faire que par une muqueuse (le revêtement intérieur du corps, qui est différent de la peau) ou par une blessure permettant au sang de « sortir du corps »
- un véhicule doit permettre au virus d’aller d’une personne à une autre : ces véhicules sont le sang, le sperme, les secrétions vaginales de la femme, le liquide pré-séminal de l’homme (la « goutte » qui peut apparaître dès l’érection, bien avant l’éjaculation), et le lait maternel (les autres liquides comme la salive, la sueur, les larmes, ne peuvent pas contenir assez de virus actif pour permettre une contamination)
- le virus doit pouvoir rentrer à l’intérieur d’une autre personne : par une muqueuse ou une blessure permettant le contact avec le sang.

Ces conditions de transmission demandent un contact direct. Si elles sont réunies, une contamination est possible, sans qu’elle ait forcément lieu. Par exemple, en cas de rapports sexuels non protégés avec une personne séropositive, il peut suffire d’une fois pour être contaminé, mais on peut ne pas avoir été contaminé au bout de dix rapports, et l’être au onzième.

Comment se protéger :
Le préservatif est actuellement le seul moyen efficace de se protéger du risque de contamination sexuelle.
Chez les usagers de drogue par voie intraveineuse l'utilisation de matériel d'injection individuel et de seringues stériles à usage unique écarte le risque de contamination.

En cas de contamination, au bout de combien de temps peut-on à son tour transmettre le sida ?
Pendant la période qui suit la contamination (la primo-infection) les risques de transmission du virus à d’autres personnes sont particulièrement importants.

Les pénétrations anales et vaginales
Quels sont les risques ?
Dès qu’il y a pénétration vaginale ou anale, les muqueuses (gland, vagin, anus) sont en contact avec les secrétions sexuelles (liquide pré-séminal, secrétions vaginales, sang en cas de pénétration anale), et les conditions sont réunies pour qu’une contamination puisse avoir lieu. L’éjaculation ou la présence de sang (pendant les règles, lors des premiers rapports ou lorsque le rapport est forcé) augmentent encore le risque de transmission. Si l’un des partenaires (ou les deux) est atteint d’une infection sexuellement transmissible, le risque de transmission est également accru.

Comment se protéger ?
Le préservatif masculin ou féminin protège de la contamination par le virus du sida (VIH) et des Infections Sexuellement Transmissibles (IST) lorsqu’il est utilisé dès le début de la pénétration, et jusqu’à la fin du rapport.

Attention !
- les préservatifs sont habituellement lubrifiés, mais il faut rajouter un lubrifiant à base d’eau si les secrétions vaginales sont peu abondantes, si le rapport dure longtemps, et en cas de pénétration anale. Autrement le préservatif risquerait de rompre
- Il faut se retirer avant que l’érection ne « retombe », sans quoi le préservatif risquerait de rester à l’intérieur du vagin ou de l’anus au moment du retrait ! Lors du retrait il est conseillé de maintenir le préservatif à la base

La fellation
Quels sont les risques ?
Depuis le début de l’épidémie de sida, on a constaté que des personnes s’étaient fait contaminer par la fellation (ou « pipe »). Ce risque est plus faible que pour la pénétration vaginale ou anale, mais il existe, aussi bien pour la personne qui fait la fellation (qui « suce ») que pour celle qui la reçoit (qui « se fait sucer »). C’est quand une personne fait une fellation et que son partenaire éjacule dans sa bouche que le risque semble le plus important.

Attention !
La fellation est un mode de contamination fréquent pour d’autres IST (comme la syphilis ou l’urétrite), qui peuvent faciliter la transmission du VIH, y compris pour la personne qui se fait sucer.

Comment se protéger ?
Seul l’usage du préservatif permet d’écarter tout risque de transmission lors d’une fellation.

Le cunnilingus
Quels sont les risques ?
Les cas de contamination par le VIH lors du cunnilingus sont exceptionnels et semblent se limiter à la personne qui fait le cunnilingus, en particulier en cas de lésions buccales et au cours des règles.

Comment se protéger ?
Pour ceux qui souhaiteraient se protéger lors d’un cunnilingus, il est possible d'utiliser une digue dentaire (terme technique qui désigne un carré de latex) relativement onéreuse et difficile à se procurer (chez les fournisseurs de matériel chirurgical pour dentiste, ou dans certains sex-shops). Il est possible d'utiliser un préservatif découpé dans le sens de la longueur afin de lui donner la forme d'un carré de latex à appliquer sur la bouche afin de faire barrière entre la bouche et le sexe de la partenaire.

L'anulingus
Quels sont les risques ?
Aucune contamination par l’anulingus n’a été vraiment documentée. Il n’est pas impossible, en théorie, qu’une personne qui fait un anulingus à une personne infectée par le VIH puisse être contaminée en présence de sang, mais cela n’a pas été observé après 20 ans d’épidémie. Par contre, l’anulingus peut être à l’origine de contamination par d’autres IST et par l’hépatite A.

Comment se protéger ?
L’utilisation d’un carré de latex (voir cunnilingus) reste la seule façon d’écarter tout risque de transmission.

L'utilisation d'objet
Quels sont les risques ?
Un godemiché ne présente un risque que s’il est utilisé par plus d’une personne.
Du fait de sa fonction, cet objet est en contact avec les muqueuses et des fluides sexuels. Il peut donc transporter des sécrétions d’une personne à une autre et transmettre ainsi le virus VIH ou d’autres IST si l’un des utilisateurs en est porteur.

Comment se protéger ?
Recouvrir l’objet d’un préservatif qui sera changé entre chaque partenaire

Les caresses
Quels sont les risques ?
Les caresses sexuelles et la masturbation mutuelle sont des pratiques sans risque. Une seule réserve : ne pas introduire du sperme ou des secrétions vaginales dans le vagin ou l’anus.

Les frottements sexe contre sexe
Quels sont les risques ?
Tant que les secrétions ne sont pas amenées au contact des muqueuses, il n’y a pas de risque de contamination lors des simples contacts sexuels. Par contre, dès que le sexe commence à pénétrer dans le vagin ou l’anus, on se trouve en situation de risque.

Le baiser
Quels sont les risques ?
Il n’y a aucun risque de contamination par le VIH.

Quels sont les symptomes du SIDA ?
Schématiquement la maladie comporte plusieurs phases :

La primo-infection, dans les 15 à 30 jours qui suivent la contamination, peut se traduire dans les 3/4 des cas environ par des symptômes tels que fièvre, "angine", éruption sur la peau, ganglions...
Cela doit conduire à consulter rapidement un médecin et à lui faire part de cette notion de risque (n'oubliez pas qu'il est tenu au secret médical)

Une phase asymptomatique, totalement silencieuse un peu comme dans la syphilis, va durer de quelques mois à plusieurs années.
La personne est séropositive, peut transmettre le virus, mais ne présente pas de signes ou symptômes cliniques.
Elle doit avoir des rapports protégés avec tous ses partenaires et les prévenir ! !
Seul le dépistage sanguin établit le diagnostic de l'infection.

une phase symptomatique mineure
Elle peut n'apparaître que 10 ans après la contamination.
Ces symptômes doivent alerter : amaigrissement rapide, fièvre de plus d'un mois, ganglions de plus de 1 cm, herpès extensif, candidose buccale (comme le muguet et en dehors de la prise d'antibiotique), sinusites ou infections pulmonaires inhabituelles, diarrhée persistante, etc..
Ce n'est pas forcément le SIDA mais ces signes doivent amener chez le médecin.

Une phase symptomatique majeure : le sida.
A ce stade, le déficit immunitaire est sévère (baisse des défenses de l'organisme) et s'exprime par la survenue d'infections graves à répétition dites "opportunistes" c'est à dire par des germes n'entraînant aucune maladie chez une personne normale.

Quel traitement ?
On dispose aujourd'hui de nombreux médicaments actifs. Ces médicaments n'éliminent pas le virus mais, délivrés en association, ils permettent de diminuer fortement sa multiplication et de ralentir, voire de contenir l'évolution de l'infection pendant plusieurs années. Par ailleurs, on peut traiter et surtout empêcher l'apparition de certaines infections opportunistes par des traitements préventifs efficaces.
Le SIDA est pris en charge à 100% par la sécurité sociale.


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