Les personnes handicapées veulent être perçues comme des individus à part entière. Elles cherchent une qualité de vie, à travers la possibilité de s'exprimer et de décider de leur vie.
Le regard que l'on porte sur le handicap change.», soit un signe (-), pour dire « non »..
Le respect de l'intimité, En fait, la qualité de vie dépend de deux conditions qui peuvent paraître contradictoires : pouvoir vivre seul, et avec les autres. Vivre seul veut dire avoir un chez-soi. L'accent est ainsi mis sur les aides humaines et techniques qui permettent, même aux plus vulnérables, de vivre au sein de leur famille. L'aménagement du logement, par exemple, devra se faire de façon à permettre à l'enfant de se déplacer en fauteuil de façon autonome. La visite au domicile d'un ergothérapeute est fortement recommandée afin de mettre en adéquation le handicap de l'enfant, l'habitat et le projet de vie.
Mais avoir un chez-soi, c'est aussi avoir droit à une intimité. Le respect de l'intimité s'articule autour de deux aspects : d'une part, la non-intrusion dans ce qu'autrui tient secret, mais aussi la réceptivité à ce que l'autre, dans un mouvement d'extériorisation, donne à connaître de son intériorité. Pour les personnes handicapées, le respect de l'intimité soulève de nombreux problèmes. De par leur dépendance, elles ont souvent le sentiment que leur corps ne leur appartient plus. Il devient un objet de soins entre les mains de personnes parfois étrangères. Le libre consentement est également source de difficultés, quand la personne ne peut communiquer ses désirs ou ses besoins. Enfin, sujet sensible, celui de la sexualité : informer sur cette question peut déjà être ressenti comme une violation de l'intimité. Le thérapeute doit ainsi choisir avec précaution le moment et la façon d'en parler
La qualité de vie des personnes handicapées passe également par la possibilité de rencontrer les autres. Il s'agit donc de permettre à chacun d'accéder à l'éducation qui le rendra capable de communiquer et de s'adapter à notre société. Mais il ne suffit pas de garantir une éducation pour tous. Il faut aussi permettre aux personnes valides et non valides de se rencontrer. Ainsi, les familles exigent de plus en plus que les enfants handicapés puissent fréquenter les mêmes écoles que les enfants valides. Il faut alors repenser en profondeur la conception de l'éducation spécialisée, afin qu'enseignants, éducateurs et soignants apprennent à collaborer, de façon souple et inventive Par ailleurs, certaines associations tentent de faciliter les rencontres entre tous : c'est le cas de Loisirs pluriels, qui organise des centres de loisirs ouverts à la fois aux personnes handicapées et valides.